Evaluation : Moyennement aimé
Preuve : https://steamcommunity.com/profiles/76561197967692485/stats/BioShockInfinite?tab=achievements
Commentaire :
BioShock Infinite et moi, c'est l'histoire d'un rendez-vous manqué. J'aurais sans doute adulé ce jeu à l'époque de sa sortie, mais une carte graphique agonisante et un peu de flemme l'avaient (hélas ?) relégué pour longtemps dans la case backlog.
Puisque c'est raté pour 2013, qu'est-ce que ça donne en 2018 ? Pour le dire simplement, je ne parviens pas à m'expliquer qu'un jeu aussi soigné, encensé par la critique et par les joueurs, (sans doute) objectivement "réussi" vieillisse aussi mal. À croire que c'est moi le vieux con, qui n'accroche plus à ces recettes de FPS/aventure avec histoire, personnages et des méchants à massacrer.
Je ne sais même pas quoi lui reprocher. La direction artistique est fantastique. L'histoire n'est peut-être pas très bien rythmée et passe un peu trop de temps à patauger dans les clichés, mais est aussi pleine de trouvailles et de répliques percutantes. Le crescendo final fonctionne, j'ai du faire les 3 ou 4 dernières heures d'une traite après m'être ennuyé pendant les 8 premières. Les combats ? Souvent un peu trop frontaux et statiques, mais il y a de réels efforts de design pour en sortir par moments. Une grande diversité d'armes et de pouvoirs est proposée, mais le jeu n'incite (ou ne contrait) pas suffisamment à en tirer parti. Les phases d'exploration/loot sont plutôt rébarbatives, même si les décors sont jolis, en partie à cause du fait qu'on se traîne comme une limace atone qui passe son temps à buter sur tout et n'importe quoi.
Bref. Même si le côté mindfuck s'est avéré sympathique, même s'il m'est arrivé de m'amuser en cours de route, j'en garderai le sentiment d'un jeu un peu à contretemps, trop récent pour la case nostalgie mais, paradoxalement, témoin d'une époque déjà révolue.
Terminé le : 21/05/2018